Les commerçants indépendants de l’habillement tirent la sonnette d’alarme

De nouvelles contraintes sanitaires qui interviendraient le 5 janvier à la veille des soldes entraîneraient des conséquences économiques dramatiques.

Alors que le Premier ministre a annoncé un nouveau Conseil de défense sanitaire le 5 janvier prochain avec de nouvelles mesures restrictives à la clé pour faire face à la forte propagation du variant omicron, les commerçants redoutent des conséquences économiques dévastatrices alors que la période des soldes débutera le 12 janvier, ce qui correspondra à une nouvelle période de grande fréquentation.

La situation financière des commerçants ne leur permet pas d’affronter une nouvelle vague de fermetures administratives ou de restrictions de fréquentation

La vaccination de masse reste pour l’instant le seul barrage au virus et donc à la fermeture administrative, aux couvre-feux et à d’autres mesures qui ne sont une solution pour personne.

Les commerçants sont extrêmement impliqués pour faire respecter strictement les consignes sanitaires existantes.

Le protocole sanitaire dans les commerces exige déjà le port obligatoire du masque, un sens de circulation adapté pour éviter les regroupements ainsi que le respect des gestes barrières. Ces mesures fonctionnent et sont déjà très respectées.

Ce protocole déjà exigeant et très efficace ne nécessite pas de durcissement dans le contexte actuel d’accélération de la vaccination de la population.

La Fédération nationale de l’Habillement (FNH) s’engage à faire un rappel à l’ensemble de ses adhérents qui sont déjà fortement mobilisés pour que les mesures de protection du public propres au secteur ainsi que l’ensemble des gestes barrières individuels soient appliqués à la lettre dans chaque établissement.

 

Pour Paola Szostka, Présidente de la FNH : « Les perspectives liées à cette nouvelle vague épidémique font planer une incertitude grandissante de nature à casser le processus de reprise en 2022. A cette incertitude s’ajoute le manque de vision sur les décisions gouvernementales qui ne nous permettent pas d’organiser notre activité sereinement. Surtout que janvier et février sont des mois cruciaux pour les collections. De nouvelles décisions de restriction sanitaire seraient une véritable menace de faillites. »

 

5 réponses
  1. Georges
    Georges dit :

    Déjà , avec l’imposition de pass sanitaire… le monde sort moins, donc achète moins … les magasins de habillement soufrent déjà beaucoup ! Pour les restaurateurs et bars , les aides ont était maintenu… si ont eux une baisse de ÇA , mais pour nous , le reste… on était laissé à mourir à petit feu! En plus , je sais pas encore comment ça va aller pour les derniers années, pour valider les trimestres pour retraite… trop floue ! Beaucoup de nous , on a pas réussis de faire assez ÇA pour valider… on va faire quoi ? Personne i parle ! Avec les nouvelles barèmes pour les autoentrepreneurs dans la vente de marchandises ( commerçant) , à faire plus de 10000€ pour le dernier trimestre… sincèrement, les petits magasins de zone rurale, ou petit village -ville , jamais va arriver à la faire… donc jamais ça réussir à valider 4 trimestre ! Déjà j’ai peur a penser à mes retraites ! 😱😱😱😱😱

    Répondre
  2. lengagne galand
    lengagne galand dit :

    il serait préférable de nous permettre de fermer nos boutiques avec un soutien plutôt que de nous laisser face à des magasins vides de clients et un stocks qui ne diminue pas.
    La contagiosité du virus fait peur et les consommateurs sont peu enclins à s’enfermer dans des cabines d’essayages. De plus, n’ayant aucun pouvoir de contrainte, je dois vivre avec une épée de damocles au dessus de la tête : l’une de mes salariées refuse de se faire vacciner. Comment fait-on si le virus touche l’un de nos salariés et que nous devons fermer boutique? Serons nous soutenus financièrement ?

    Répondre
  3. duco
    duco dit :

    Face à cette pandémie, l’état a aidé les commerces et nous pouvons dire un grand merci, mais malheureusement le virus est toujours là et lui seul est le fautif de la désertification de nos boutiques. Si comme pour les bars et restaurants, l’accès de nos boutiques de prêt à porter était soumis au pass Vaccinal les clients seraient plus confiants pour revenir consommer en toute sécurité !

    Répondre
  4. christine
    christine dit :

    Si comme pour les bars, restaurants, l’accès aux boutiques de prêt à porter était soumis au pass sanitaire, les clients seraient plus confiants pour revenir consommer dans nos établissements ! Car en raison de la pandémie la fréquentation est forcément en chute. Pourtant l’état a débloqué beaucoup d’aides, mais malheureusement le virus est toujours présent.

    Répondre

Laisser un commentaire

Rejoindre la discussion?
N’hésitez pas à contribuer !

Répondre à duco Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *